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Art pariétal Basque

SOCIETE D'ETUDES ET DE RECHERCHES PREHISTORIQUES DES EYZIES
Presentation SERPE et Les EYZIES
NOUVELLES RECENTES DE L’ART PARIETAL
AU PAYS BASQUE SUD (2010-2015)

Etude de Florian BERROUET paru dans Bulletin SERPE n°65 2016




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Au cœur de l’aire franco-cantabrique, dans le prolongement des Asturies et de la Cantabrie à l’ouest, de la chaîne pyrénéenne à l’est et du Quercy au nord-est, le Pays basque est au croisement de grandes provinces artistiques du Paléolithique supérieur ; lui-même recèle plusieurs sites majeurs et diverses cavités à l’ornementation plus sommaire mais tout aussi remarquable. Son art préhistorique reste néanmoins sensiblement moins connu en comparaison des géants voisins que sont par exemple les grottes d’Altamira (Santillana del Mar, Cantabrie) ou de Niaux (Ariège). 

Côté sud (Hegoalde), dans les provinces côtières de Biscaye et du Guipúzcoa, on connaissait jusqu’à ces dernières années trois sites majeurs : les grottes de Santimamiñe, d’Ekain et d’Altxerri, auxquels il faut ajouter deux sites de moindre importance en termes d’art pariétal, parmi lesquels Ventalaperra et Arenaza, presque tous localisés à proximité du rivage de la mer Cantabrique. Beaucoup de ces sites ne comportent qu’un nombre restreint de figures ; il n’en sera pas fait mention ici de manière exhaustive. Pas plus que je n’évoquerai la grotte d’Ekain (Zestoa, Biscaye), qui est le site majeur du Pays basque sud et mériterait de ce fait une communication à lui tout seul…  

Après une évocation de deux sites qui n’ont pas fait l’objet de découvertes depuis le début de la décennie mais dont l’étude a été reprise récemment, je présenterai sommairement l’art pariétal de cinq sites récemment étudiés, avant de proposer une incursion en Navarre à la rencontre des nouvelles gravures de la grotte d’Alkerdi (Urdazubi, Navarre).

                                            

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Sites dont l’art pariétal est connu ayant fait l’objet de nouvelles études  
 
Santimamiñe (Kortezubi, Biscaye)  

 La grotte de Santimamiñe a été découverte en 1916. Ce site d’une grande importance et d’un intérêt à la fois géologique et archéologique consiste en un vaste gisement comportant une puissante succession de niveaux archéologiques, qui représentent une séquence paléo-environnementale de plus de vingt mille ans. S’y succèdent des habitats préhistoriques, protohistoriques et historiques, qui ont notamment livré des vestiges de coquillages marins. Le niveau magdalénien supérieur s’est révélé très riche en industrie osseuse, parmi laquelle des fragments dont une plaquette gravée d’une tête de boviné. Sur un galet de schiste figurent également une possible représentation de renard et une tête indéterminée.  

L’art pariétal, dont les manifestations s’étalent de 14 500 à 12 000 ans BP, est dominé par le bison (trente-deux entités). Une cinquantaine de représentations organisées en une quinzaine de panneaux sont distribuées le long de 300 m de galerie (diverticule et salle terminale). Dans un camarin, le groupe principal associe un cheval central et sept bisons noirs, en une composition avec quatre bisons de part et d’autre d’une fissure (l’un d’eux, à deux queues, présente un faciès humain) et deux bisons verticaux plus évanescents. Ils font face à des cascades stalagmitiques où sont dessinés trois bisons, un cheval, un ours, un cerf, un bouquetin, des animaux indéterminés, des tracés ondulés et, dans un recoin, un autre bouquetin, un bison incomplet et quelques tracés isolés non figuratifs. Bouquetins, bisons, chevaux, ours et quelques signes simples complètent le dispositif.  

 La grotte de Santimamiñe a fait l’objet en 2010 d’une nouvelle étude systématique menée par César González Sainz et Aitor Ruiz Idarraga. Les comparaisons thématiques et stylistiques alors proposées ont confirmé l’attribution chronologique au Magdalénien moyen ou supérieur.  

                                      

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Altxerri (Aya, Guipúzcoa)   
 
L’entrée actuelle de la grotte d’Altxerri, à peu de distance d’Ekain dont elle peut apparaître complémentaire, a été dégagée en 1956 lors de travaux dans une carrière. L’art pariétal, quant à lui, ne sera identifié qu’en 1962 (1966 pour le niveau supérieur). Le réseau est formé de trois niveaux : une galerie principale (Altxerri A) de 150 m regroupe la quasi-totalité des cent vingt représentations connues ; un puits orné de deux bisons noirs conduit vers un vaste niveau inférieur ; enfin, une cheminée permet de rejoindre la galerie supérieure (Altxerri B), qui abrite la seule composition rouge de la grotte : un bison de plus de 3 m de long auquel sont associés un félin, un ours, un sanglier…  

Le bison, qui semble occuper le centre du dispositif symbolique, domine largement les quelque quatrevingts figures déterminées (cinquante-deux entités) et rapportables au Magdalénien supérieur ou récent, aux côtés de chevaux, d’aurochs, de bouquetins, d’espèces peu représentées (rennes, poissons, cerfs) et d’individus isolés (renard, isard, serpent, oiseau). Deux associations renard-renne et serpent (iforme)renne sont singulières dans le paysage de l’art pariétal. Alors que les peintures sont quelque peu dégradées par l’humidité, les gravures sont plutôt bien conservées : le premier ensemble regroupe une cinquantaine de figures dont treize bisons, un anthropomorphe acéphale et un oiseau, mais aussi des créatures imaginaires, divers signes, des hachures, des raclages… Des animaux associant pigment noir et tracés gravés sont organisés en frises. On notera un travail poussé de préparation de la paroi ainsi qu’une forte intégration des reliefs naturels pour faire office ici de bosse dorsale, là de ligne de sol imaginaire, ou encore pour mettre en valeur un élément anatomique remarquable.  

En 2011, César González Sainz et Aitor Ruiz Idarraga ont repris l’étude d’Altxerri A, dans le but de proposer une lecture plus fine des panneaux, et celle d’Altxerri B. La datation d’esquilles osseuses à proximité de cette composition rouge a fourni un âge de 39 000 ans environ, soit le plus ancien obtenu à ce jour pour de l’art pariétal en Europe.  

                                   



                                       


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Sites dont l’art pariétal a été récemment découvert

Askondo (Mañaria, Biscaye)  
  
À la différence des autres grottes du Pays basque sud, le site biscayen d’Askondo ne se trouve pas proche de la côte, mais davantage dans l’intérieur des terres. Il était connu en tant que gisement préhistorique majeur, puisque près de six mille restes fauniques y ont été exhumés. C’est en 2011 que Diego Garate, Ander Ugarte et Joseba Rios-Garaizar localisent des dessins dans le premier tronçon de la cavité, qui correspond à une zone de pénombre. Parmi les trente-quatre peintures et huit gravures, on compte une dizaine de représentations de chevaux caractéristiques de l’art pré-magdalénien. En particulier, le premier cheval rouge, incomplet, où se voient l’œil, les oreilles parallèles, la ligne de poitrail, la crinière, le départ des jambes avant, correspond à un modèle graphique bien défini, reconnu à Mayenne-Sciences (Thorigné-en-Charnie, Mayenne) ou à Pech-Merle (Cabrerets, Lot) : le museau « en bec de canard » est typique de cet art dit « quercinois », présent notamment dans le sud-ouest de la France, en Espagne et au Portugal. On a identifié également des tracés rouges (dont une main positive), des traits géminés – composante de l’art gravettien et solutréen de la région cantabrique, comme à Tito Bustillo (Ribadesella, Asturies), El Castillo (Puente Viesgo) ou La Garma (Ribamontán al Monte, Cantabrie) –, et de manière générale, de nombreuses traces de passage sous forme de colorant sur les parois, témoignant d’une entreprise d’appropriation de l’espace souterrain par les visiteurs préhistoriques.  

D’un point de vue chronoculturel, la présence d’une main faite au pigment, les comparaisons stylistiques pouvant être proposées avec l’art d’Europe de l’Ouest et la datation de -23 800 ans obtenue sur un os de cervidé fiché dans la paroi à proximité des figures ramènent à l’époque gravettienne. Ajoutons que l’on trouve des chevaux dessinés en rouge dans des zones proches de l’entrée des grottes à La Pasiega (Puente Viesgo) ou Altamira : l’homogénéité chronologique d’Askondo se double donc d’une cohérence géographique, la grotte étant localisée au carrefour de plusieurs aires d’influence dans le prolongement de la chaîne pyrénéenne.  
 
                                           


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Lumentxa (Lekeitio, Biscaye)
 
À la suite de la découverte en 1921 et d’un sondage réalisé par Barandiarán, les fouilles se sont succédé, permettant la mise au jour de niveaux magdaléniens très riches en restes lithiques et osseux, qui ont également livré des fragments d’ocre et une plaquette d’hématite gravée de deux chevaux. Le site est aujourd’hui très détérioré et altéré par de nombreux graffitis.  

Les manifestations pariétales ont été découvertes en 2012 par Diego Garate et Joseba Rios-Garaizar, dans le tronçon final de la cavité. Elles consistent en un unique mais non moins remarquable panneau – hélas maculé de graffitis – comportant deux bisons rouges assez ressemblants et une tête de cheval de la même couleur. Les deux bisons, figurés en profil gauche, mesurent chacun 1,70 m de long. L’utilisation du bord supérieur du bloc rocheux en guise de lignes de dos des animaux est particulièrement éloquente et confère un caractère de puissance aux animaux. À l’exception des pattes arrière du bison de gauche, fines et empreintes de réalisme anatomique, les membres sont incomplets. Corne, œil, oreille et fanon sont dessinés. La tête de cheval, tournée à droite et plutôt schématique, dépourvue de détail anatomique, prend place dans le corps du bison de droite. Face à ce bloc, on a relevé un tracé digité rouge et quelques autres tracés rouges indéterminées.  

L’exécution de ces représentations animales et leur intégration dans les formes naturelles du support les rattache aux dernières phases du Magdalénien.  

                                         


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Aitzbitarte IV (Errenteria, Guipúzcoa)  

Cet ensemble de cinq grottes a été découvert en 2013. Sur le panneau principal, une possible représentation zoomorphe tracée en rouge est recouverte d’un voile de calcite qui rend la lecture difficile.  

Certains auteurs y ont néanmoins vu un départ de pattes, mais l’état de conservation ne permet pas d’aller plus avant en termes de détermination. Une autre tache rouge complète l’art pariétal plutôt restreint d’Aitzbitarte IV.  

 
Danbolinzulo (Zestoa, Biscaye)  

La grotte du « Trou du tambour » est proche d’Ekain. Sa découverte par des membres de l’association culturelle d’Antxieta remonte aux années quatre-vingt ; son étude, menée par une équipe d’archéologues de l’Université du Pays basque, a livré quelques fragments céramiques de l’âge du Bronze.  

En 2014 ont été trouvés des restes de pigment, ce qui a entraîné la fermeture de la grotte pour en garantir la conservation. Les prospections ont permis d’identifier au moins cinq figures animales : des biches et un capridé rouges tracés à l’oxyde de fer, selon la technique des ponctuations alignées particulièrement bien représentée à la grotte de Covalanas (Ramalès de la Victoria, Cantabrie), auxquels il faut ajouter trois autres figures probables mais qui n’ont pu être lues.

                                                          


Ces représentations, que l’on attribue par analogie au Gravettien ou au Solutréen, pourraient cependant être plus anciennes. Les parentés stylistiques mises en évidence invitent à se tourner vers la Cantabrie voisine (Covalanas, El Castillo, La Pasiega) ou les Asturies (Llonin, Tito Bustillo).  

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Erlaitz (Zestoa, Biscaye)  
  
La découverte de cette cavité qui s’ouvre, elle aussi, non loin d’Ekain a été annoncée début 2015 ; on la doit à des membres de l’association culturelle d’Antxieta. Le corpus comprend huit gravures d’aurochs, de chevaux, de cervidés et de bisons. La technique utilisée ici est la gravure fine, les traits étant larges d’entre 2 et 3 mm.  

En raison de parallèles très nets avec certaines représentations du Monte Castillo (Puente Viesgo, Cantabrie) et de la grotte d’El Rincón (Biscaye), ces figures de facture très épurée sont attribuables au Solutréen ou au Magdalénien, dans une fourchette chronologique s’étalant entre 22 000 et 15 000 ans BP.  

                                    


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Dans la Navarre voisine : les nouvelles gravures de la grotte d’Alkerdi  
 
En mars 2014, lors d’une visite spéciale de la grotte navarraise d’Alkerdi, dont les représentations connues sont exceptionnellement accessibles au public une journée par an, j’ai eu la chance de participer à la découverte de nouvelles et remarquables gravures dans une étroite galerie jusqu’alors considérée vierge de toute représentation anthropique, récemment publiées par Diego Garate Maidagan et Olivia Rivero Vilá. J’emprunte à leur remarquable article les photos et relevés présentés ici, ainsi que la numérotation des gravures et des points rouges telle qu’elle apparaît dans la publication.


                                       



Alkerdi reste à ce jour la seule grotte ornée connue en Navarre. Norbert Casteret fut l’inventeur en 1930 de cette cavité, formée d’une salle assez basse de plafond et longue de 20-25 m, puis des premières gravures en 1933, visibles sur un cône stalagmitique. Le dispositif graphique se résumait alors à un bison, un cervidé, un arrière-train de cheval et quelques autres tracés non identifiés, tous de facture magdalénienne.  

La vingtaine de figures mises en évidence en 2014 se répartit sur à peine 3 m d’une galerie latérale d’accès malaisé, où il faut souvent se contorsionner et ramper pour progresser, et qui marque un coude à droite pour revenir vers la salle principale de la grotte, même si cette issue est obstruée. Un si grand nombre de représentations dans un si petit espace difficile d’approche rappelle certains secteurs de grottes bien connues : la galerie terminale de Font-de-Gaume (Les Eyzies-de-Tayac, Dordogne), la galerie Breuil du Mas d’Azil (Ariège), la « Queue de cheval » d’Altamira, la diaclase aux grands signes rouges située au fond de la galerie A de La Pasiega ou encore la grotte de Fronsac (Vieux-Mareuil, Dordogne)…  

Une grande homogénéité technique et formelle unit ces figures : les tracés, très fins, sont peu profonds, exécutés sur un support dur, altéré par endroits, alternance de calcite orangée et de roche sous-jacente bleutée hautement fissurée qui évoquent les parois de la grotte Margot. L’emploi de hachures (pour les crinières, bosses et fanons) et le recours à des faisceaux de traits parallèles pour les contours « lisses » sont récurrents. Contraintes par le peu d’espace, les gravures sont généralement de petite taille, quelques dizaines de centimètres tout au plus. Cependant, comme à Lascaux (Montignac-sur-Vézère), Rouffignac ou encore Commarque (Sireuil, Dordogne), l’une des gravures (bison B5), par ailleurs fort détaillée et parfaitement proportionnée, ne peut pas être vue dans son entier. Les bisons dominent ce bestiaire, du type de ceux rencontrés au Magdalénien moyen dans l’aire pyrénéenne, comme par exemple dans la grotte de Niaux.  

                                          

Quelques observations peuvent être formulées. La première est l’extraordinaire habileté et la probable motivation du ou des artiste (s), obligé (s) d’adopter des positions très inconfortables pour exécuter ces représentations, dont la plus élevée par rapport au sol n’excède pas la hauteur du torse d’un homme de stature moyenne. Viennent ensuite une série de remarques relatives au dispositif graphique :
 
1. Les deux seuls animaux complets (des bisons, A8 et B5) se font face au niveau du coude de la galerie ornée. Celui de la paroi droite voisine avec un bison (A3) et un cheval (A5) quasi complets.  

2. En paroi droite, l’animal central, le plus grand du panneau, est précisément ce cheval quasi complet (A5) entouré par un petit bison complet (A8) et un autre quasi complet (A3). En paroi gauche, l’animal central, là encore le plus imposant, est un bison complet (B5) suivi de deux bisons incomplets (B2 et B4) et d’un cheval incomplet (B3).  

3. Pour chaque paroi, les animaux complets ou quasi complets se dirigent vers le fond de la galerie, dans le sens de progression ; les animaux incomplets sont généralement tournés dans l’autre sens.  

4. Enfin, il apparaît avec ce qui précède que l’association cheval/bison, « classique » dans l’art préhistorique sur les panneaux centraux, est ici bien représentée.  

                                           

Les auteurs de l’étude posent l’hypothèse de deux périodes d’ornementation de la grotte, au vu des différences observées en termes de conventions graphiques et de techniques mises en œuvre entre le panneau anciennement connu et les nouvelles gravures répertoriées. Mais le caractère manifestement magdalénien des figures incite à penser que ces deux phases éventuelles ne seraient pas nécessairement éloignées dans le temps.  

Une nouvelle fois, les différents paramètres qu’il est possible de mettre en évidence pour la réalisation de cet art pariétal – galerie difficile d’accès et conditions d’ornementation difficiles ; relation étroite des représentations avec la paroi, dont elles empruntent et suivent largement les formes de relief ; alternance d’animaux complets, quasi complets, incomplets et segmentaires, mais aussi de signes – offrent tous les indices d’une organisation symbolique manifeste, d’un lien fort entre les représentations entre elles et entre les représentations et leur environnement souterrain.  

Au cours de ces dernières années, les études de sites renfermant de l’art pariétal se sont beaucoup développées au Pays basque. Qu’il s’agisse de l’invention de nouveaux sites (tel Erlaitz), de sites anciennement connus dont on découvre tout juste les manifestations artistiques (comme Danbolinzulo), de sites anciennement connus dont on découvre de nouvelles figures (le cas le plus spectaculaire est la grotte d’Alkerdi) ou de la reprise d’études dans des sites déjà étudiés auparavant (comme Altxerri), une dynamique riche de promesses est en marche, soutenue par des prospections nombreuses, des publications rapides dont il faut souligner la qualité, et un souci manifeste de vulgarisation et de sensibilisation à destination du plus grand nombre. Cet élan devrait permettre, une fois que ces sites et leurs représentations auront été mis en relation et que quelques éléments de synthèse permettront de faire apparaître des parallèles, des convergences ou des divergences, de mieux caractériser le Paléolithique supérieur du Pays basque sud en termes de manifestations symboliques.  

Situé au cœur géographique de l’espace franco-cantabrique, parfois quelque peu ignoré entre, d’une part, les aires culturelles nord-espagnoles des Asturies et de Cantabrie, et d’autre part, le sud-ouest de la France et l’aire pyrénéenne, le Pays basque est un carrefour culturel millénaire, où plusieurs sanctuaires majeurs (Ekain, Santimaniñe ou Ustaritz et Oxocelhaya) côtoient une multitude de grottes-satellites, moins richement ornées mais non moins intéressantes sur le plan symbolique.




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Annexes :

Bibliographie sélective :

ALTUNA, J. (1999-2000) – Artearen sustraiak Gipuzkoan. Bertan 15, 107 p.
  
ALTUNA, J., MARIEZKURRENA, K. (2014) – Haitzuloetako arte paleolitikoa Euskal Herrian – El arte rupestre paleolítico en el País vasco. Eusko Jaurlaritzaren Argitalpen Zerbitzu Nagusia – Servicio Central de Publicaciones del Gobierno Vasco, Vitoriaz-Gasteiz, 86 p. (1 DVD inclus)  

BARANDIARÁN, I., VALLESPÍ, E. (1984) – Prehistoria de Navarra. Diputación Foral de Navarra, Museo de Navarra/Institución Príncipe de Viana, Pamplona, 253 p.  

BERROUET, F. (2012) – L’art pariétal paléolithique à travers le prisme culturel. Actes du 132e congrès national des sociétés historiques et scientifiques « Le Pouvoir des images », Arles, 16-21 avril 2007, éditions du CTHS, pp. 5-16.  

GARATE, D., GONZÁLEZ-SAINZ, C., LÓPEZ-QUINTANA, J.C., GUENAGA, A., GARCÍA-GAMERO, A., ARANZABAL, G., MEDINA-ALCAIDE, M.Á. (2015) – Morgotako Koba : nouvelle grotte ornée au Pays basque. INORA, n° 73, pp. 1-5.  

GARATE MAIDAGAN, D., RIVERO VILÁ, O. (2015) – La « Galería de los Bisontes » : un nuevo sector decorado en la cueva de Alkerdi (Urdazubi/Urdax, Navarra). Zephyrus, LXXV, pp. 17-39.  

GONZALEZ SAINZ, C., GARATE MAIDAGAN, D. (2007) – Art pariétal paléolithique de la grotte d’El Rincón (Biscaye, Espagne). INORA, n° 48, pp. 1-4.  

LEROI-GOURHAN, A. (1971) – Préhistoire de l’art occidental. 2e édition, Mazenod.  

VIALOU, D. (2004) – La préhistoire, histoire et dictionnaire. Robert Laffont, collection Bouquins, 1 637 p.  



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